Bon, le choix est fait nous y allons. Une route longue car le choix de la voiture est pris du fait du coup du billet par la SNCF!
Six heures de route, pose chez des amis (heureusement) et en avant ce matin. Arrivé sans encombre plein d'enthousiasme ... Prise des billets à l'entrée du salon, peut-on ressortir pour un break, pas de problème nous est-il dit par le caissier. Les prix d'entrée nous semble correct 10.00 € pour le tarif plein et 6.00 € pour les chômeurs.
Entrée au salon ... l'espoir s'est déjà un peu assombri au vue des halogènes couvrant le salon ... à part au stand de l'Adème. Vu sur les véhicules hybrides de haute gamme sans compter le véhicule Citroën à l'électricité, assez agréable à la vue mais réellement kéké dans les couleurs. Design bobotiste dans l'absolu!
Etonné de ne voir que des gens ressemblant à des commerciaux, mais bon nous sommes sur Paris ... Pas réellement enclin à nous parler à par 2 personnes.
Une partie restauration ... avec des sandwiches a 7.00 € et plat à presque 15.00 € du genre avec du saumon fumé, rien de réellement excitant, ce qui ne donne toujours pas une image du bio à la portée de tout le monde. Qui sont les oubliés encore dans tout cela ... pas le cadre moyen et supérieur mais bien les autres! doivent-ils toujours se contenter des aliments de l'agro-pesticido-montosien!
Quelques jus bio avec le sempiternel jus d'"herbe".
Tout ce que regroupe l'industrie des produits ménagers dont un avec les noix de lavage à 9.00 € les 500 grammes. Une pure honte. Il suffit d'aller dans n'importe quel magasin bio pour avoir ce type de produit à des prix réellement plus bas
L'allure de ce salon ressemble plus à un rendez-vous de marketing d'entreprise qu'à une rencontre grand public!
Amusant d'ailleurs arrivant au stand du "Métisse" avec une note consacrée a Emmaüs, je n'ai pas eu le temps de parler à la personne qui s'y tenait, que celle-ci disparaissait ... !!! Un peu étonnant!!!
Mais n'est ce pas un abus que ce soit pour ce type de produit et bien sûr au regard de ces polaires dont on dit le plus grand bien du fait qu'une grande partie est faite avec le recyclage de ces bouteilles d'eau vide de ce même plastique. N'est ce pas une apologie de la consommation industrielle de nous faire confondre écologie et recyclage de produit qui ne devrait plus exister. Il est trop facile de se dire que par la suite nous pourrons toujours consommer des produits qui pourront être transformer. Cela est bon pour un temps jusqu'à l'extinction de celui-ci et non de se déculpabiliser en continuant à en consommer.
Une ambiance pas réellement attractive même plutôt oppressante!
Nous avons voulu sortir du bâtiment 5mn pour prendre l'air, respirer un peu avant d'y retourner et voir un peu plus. Cela nous a été impossible! Des "gardes" de sécurité, en costume, nous en ont interdit le droit de revenir si nous sortions. Nous avions l'impression d'être avec des videurs de boîte de nuit londoniens. Quel est donc ce monde de "Planète Durable". Si c'est cela où allons-nous!! Pourquoi pas des gardes armés interdisant aux démunis de regarder dans ce cas.
"Pour construire le monde dont on rêve il faut donner à tous l’envie d’y vivre"
Voici un des slogans ... vraiment cela ne donne pas envie d'y vivre! Réellement pas. Ce n'est certainement pas avec ces gens que nous désirons y vivre et cela pour l'éternité.
Le seul avantage de ce petit voyage, de près de 1.000 kms aller-retour, est de voir nos amis, d'aller se détendre aux jardins ouvriers d'Ivry sur Seine, où nous aurons plus l'impression d'un Planète Durable, et de se promener un peu plus que nous le pensions car au lieu d'y être pour deux jours dans ce salon, nous y avons passé 2 heures.
Pierre-Thierry
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