Documents et vidéos à voir et à revoir

Le Monde selon Monsanto : réalisé par Marie-Monique Robin - Arte
Après une enquête implacable de trois ans menée en Amérique du nord et du sud, en Europe et en Asie, ce film nous révèle le projet hégémonique de Monsanto, menaçant la sécurité alimentaire du monde mais aussi l’équilibre écologique de la planète. La vidéo

Une vérité qui dérange
:
documentaire d'Al Gore sur le réchauffement climatique.
Notre planète est menacée de mort, le compte à rebours a commencé. La communauté scientifique internationale s'accorde pour dire qu'il nous reste à peine dix ans pour éviter une catastrophe générale. Ce documents est en 5 parties:


Home: réalisé par Yann Arthus-Bertrand
En quelques décennies l’homme a rompu un équilibre de près de 4 milliards d’années d’évolution de la Terre et met son avenir en péril. Le prix à payer est lourd, mais il est trop tard pour être pes-simiste : il reste à peine dix ans à l’humanité pour prendre conscience de son exploitation démesurée des richesses de la Terre et changer son mode de consommation. La vidéo

Pétition : Pour la reconnaissance des PNPP, alternatives aux pesticides de synthèse

Je participe de temps en temps au pétition sur cyberacteur, voici la dernière que j’ai trouvé, elle concerne la loi sur l’eau et l’usage alternatif aux pesticides - Marie Laure:

Les sénateurs comme les députés ont voté un amendement dit « Préparations Naturelles Peu Préoccupantes » à la loi sur l’eau en décembre 2006. Cet amendement avait pour but de corriger la LOA (loi d’orientation agricole) de janvier 2006 en prévoyant une procédure simplifiée, fixée par décret, destinée à permettre leur commercialisation et leur utilisation.

Concrètement, avec la LOA, quasiment tous les produits naturels s’étaient retrouvés exclus des produits autorisés à l’usage dans nos champs, nos jardins mais aussi nos villes, du fait des coûts exorbitants des homologations et de l’inadaptation des procédures.
Un moyen subtil de laisser le monopole aux pesticides de synthèse.

Pour l’instant, la loi Grenelle 1 ne reprend pas l’amendement PNPP de la loi sur l’eau et ne tient pas compte d’une proposition en faveur des PNPP, présentée par l’UMP (initialement Lionel Tardy), appuyée par Germinal Peiro (PS) puis par William Dumas (PS) et François Sauvadet (Nouveau Centre). Tous les quatre (députés) ont déposé des questions écrites au gouvernement (sans réponse à ce jour). Ces questions interrogent le ministère de l’agriculture sur le fait qu’après 2 ans, les PNPP ne sont toujours pas autorisées en France.
Un projet de décret proposé par l’administration chargée de mettre en application l’amendement à la loi sur l’eau est rédigé depuis fin 2007. Or, ce projet de décret stipule que les matières premières comme les plantes doivent : « avoir fait l’objet d’une procédure d’inscription sur la liste communautaire des substances actives en application des articles R. 253-5 et suivants du code rural et ne pas avoir fait l'objet d'une décision de refus
d'inscription ». Une procédure longue et très coûteuse, loin de l’esprit de l’amendement à la loi sur l’eau, qui bloque toute alternative.
Ceci est en totale contradiction avec l'amendement voté qui indiquait « Ces dispositions ,ne s'appliquent pas aux préparations naturelles peu préoccupantes... »
Pourtant, de nombreuses PNPP non homologuées en France sont autorisées et utilisées dans de nombreux pays Européens : Allemagne, Espagne, Italie, Pays Bas, Royaume Uni ...
Le projet de loi dit Grenelle II prévoit une obligation d’agrément et de certification pour toute commercialisation et utilisation de produits phytopharmaceutiques, ainsi que pour toute communication, même générique, sur leur intérêt, sans dérogation pour les PNPP. Le coût et
les normes liées à ces agrément et certification rendront impossible leur utilisation. Qui plus est, ces procédures sont totalement inadaptées aux PNPP.
Aujourd’hui, le gouvernement s’est fixé pour objectif de diminuer de 50% l’usage des pesticides. Mais cette intention louable a une face cachée : le blocage des alternatives aux pesticides mettra de facto l’agriculture dans l’impossibilité de la respecter.
Ce blocage des alternatives aux pesticides limitera également l’autonomie des jardiniers.
Déjà, les producteurs de fruits et légumes dénoncent l’obligation de réduction des pesticides car ils craignent, faute d’alternatives, de ne pas pouvoir assurer les récoltes en 2009. Ils demandent des dérogations. …/…

Nous assistons à un retour en arrière alors que les solutions peuvent exister. C’est une question de choix…et de reconnaissance.
Qui de bonne foi, peut encore contester les effets négatifs des pesticides de synthèse sur la santé ?
Leur coût parfois élevé, leur efficacité parfois très discutée n’en font pas des solutions durables ni indispensables. L’image même des aliments produits avec de telles substances est dégradée.
En tant que usagers et consommateurs, nous sommes les premiers concernés. Nous demandons la reconnaissance des PNPP dans les lois Grenelle1 et Grenelle2, pour en favoriser le développement comme alternatives aux pesticides, avec des procédures
d’agrément allégées, adaptées, faciles et rapides à mettre en oeuvre.

Le 20 décembre 2008,
Signataires :
· ASPRO – PNPP (ASsociation pour la PROmotion des Produits Naturels Peu Préoccupants)
· Nature et Progrès
· Les Amis de la Terre
· La Confédération Paysanne
· Les Amis de l’Ortie
. Agir pour sa Santé
. Alain Uguen Association Cyber @cteurs


  • Communiqué de presse sur aspro-pnpp.org/
  • Signer la pétition sur cyberacteurs.org
  • 1 commentaire:

    ppmaryl a dit…

    Pour la reconnaissance des PNPP, alternatives aux pesticides de synthèses
    l'amendement déposé par le Groupe socialiste du Sénat a été adopté en séance publique.

    http://www.cyberacteurs.org/forum/viewtopic.php?p=8701%22%20\l%20%22701